Aujourd'hui, comme hier, ce diagnostic sur la " fin des quartiers " repose très largement sur une représentation du quartier, très éloignée des représentations communes des " quartiers " précédemment évoquées, qui appréhende et conçoit cette " espèce d'espace " ( Perec, 1974) comme une unité sociale au sein de laquelle les habitants pratiquent l'essentiel de leurs activités quotidiennes, entretiennent des liens forts de sociabilité et de solidarité fondés sur la proximité et partagent des expériences et des sentiments, à l'écart de la grande ville.
Énoncé et énonciation ne sont pas détachables, ils font " corps avec leur auteur Les signes de l'énonciation reposent largement sur les indices corporels, une équivalence se dessine entre communication et comportement " ( Ibid., 46 - 48).