L' on voit donc se dessiner une division horizontale et sexuée du travail, avec des métiers " masculins " et " féminins " selon les caractéristiques de chaque sexe, division qui exclut les femmes de métiers techniques ou créatifs en raison, par exemple, d' un matériel trop lourd et difficile à manier pour elles, justifiant de même par " l' ordre naturel des choses " que les femmes soient reléguées aux " travaux de petites mains, costumes, maquillage ou script " [ Rollet, 1999 ] et au montage.
L'hétérogénéité de cette " expérience " selon les caractéristiques sociales et scolaires des étudiants est mise en évidence par l'exploitation d'enquêtes statistiques notamment celle de l'Observatoire de la vie étudiante ( OVE) consacrée aux conditions de vie de cette population et par la réalisation d'enquêtes ethnographiques.