On peut assurément y voir l' influence de pensées de l' animal pour partie au moins extérieures à la tradition judéo-chrétienne ( Pastoureau 2007), mais le fil d' une revalorisation sporadique des intériorités animales traverse toute la pensée chrétienne, jusqu' à la théologie de Eugen Drewermann, auteur d' un ouvrage au titre provocateur : De l' immortalité des animaux ( 1992).
Catherine Mougenot ( 2003), pourtant auteur d' un ouvrage dont le titre est Prendre soin de la nature ordinaire, ne définit pas véritablement cette notion mais ne l' aborde que par des périphrases : " une nature non protégée et proche ", " une nature hybride ", " un mélange de nature sauvage et domestique ", " une nature imbriquée dans de nombreuses activités " etc