La compréhension des phénomènes d' enseignement ne saurait donc se limiter à l' étude des situations didactiques stricto sensu, pas plus qu' elle ne peut se satisfaire d' une étude générale des conditions de l' action en dehors des situations dans lesquelles elles s' actualisent.
Cette position théorique a une conséquence méthodologique que nous avons évoquée dans la première partie de cet article : l' analyse ne peut se limiter à l' étude sémantique des VRE considérés hors emploi, mais doit au contraire prendre en compte l' ensemble de la structure argumentale des VRE considérés en emploi.
Afin de permettre une analyse plus détaillée, je me limiterai à l' étude de textes représentatifs de la sociologie mathématique des années 1950 et 1960