Ces choix ne s' expliquent pas seulement par la volonté de canaliser la combativité qui se développe face au " fascisme " afin d' éviter tout débordement, mais également parce que les communistes estiment parvenir assez aisément à prendre le contrôle des structures d' autodéfense du Front populaire, renforçant ainsi leur emprise sur le Parti radical et la SFIO. Cette démarche d' enveloppement des partenaires du Front populaire se retrouve à cette époque dans l' évolution de la politique militaire du PCF [ 46 ] et dans ses efforts pour multiplier les comités de Front populaire [ 47 ]