Les leaders syndicaux qui ont le mieux réussi à défendre l'identité de leur organisation tout en se faisant porte-parole de la totalité du groupe mobilisé ont alors fait preuve d'une capacité à intervenir de façon efficiente sur une série de scènes distinctes.
À partir du milieu des années 1980, les travaux néo-institutionnalistes ont tenté de dépasser ce clivage en ayant recours aux théories du choix rationnel, à la sociologie ou à l'histoire, pour expliquer les décisions des gouvernants étatiques ou communautaires. Mais ce sont les approches anthropologiques et constructivistes qui semblent y être le mieux parvenues en interrogeant les croyances collectives, les routines de travail et les ruses de négociation constitutives d'une " culture politique du compromis ", ou en pistant les idées-force qui circulent dans l'Union et motivent le tournant néolibéral pris dans tous ses pays membres.
La noblesse constituait toujours le groupe dominant par la masse de ses prêts au roi. Parfaitement conseillé par les " remueurs d'argent " qu'étaient les notaires parisiens[21], ce groupe est le mieux représenté dans les emprunts ouverts par exemple entre 1778 et 1783 sur les États de Bourgogne.
Si l'on s'en tient à ses caractéristiques les plus visibles, le Petit Journal Saint-Michel n'était pas le mieux placé pour recruter ce type de clientèle.