Tout se passe en fait comme si la structure des langues sémitiques confinait l'optimalité sémiographique à la seule dimension lexicale. Des études restent certes à mener pour valider l'hypothèse de la secondarité des informations grammaticales. Cela dit , si les enseignements tirés de la double version des orthographes sémitiques ne peuvent s' appliquer à toutes les orthographes alphabétiques, en raison notamment de la spécificité morphologique des langues de référence, ils peuvent au moins fournir une métaphore intéressante sur un fonctionnement cognitif plus général.